Les yeux de Sainte-Lucie, Vol.1. avril 2019

Les Yeux de Sainte-Lucie,
Vol. 1, avril 2019

Bon, le printemps est arrivé !

Cela paraît dans le chemin des Hauteurs, entre le début et la fin du village. Des trous partout, du slalom géant. Avant d’avoir de grandes idées, ou des idées de grandeur, il faut s’occuper de cette rue « Principale ». Avant que quelqu’un perde le contrôle de sa voiture et ait un accident. Avant que quelqu’un envoie une mise en demeure, avant que quelqu’un se blesse. Une couche de gravier, avant d’une couche d’asphalte, « pas des patches », nous permettrait d’attendre le beau temps, le temps des travaux.

Question à la mairesse : Au Village, le Chemin des Hauteurs est en piteux état. Madame la mairesse, pouvez-vous nous dire quand cette artère principale sera refaite et asphaltée ? Pas un « patchage », une vraie réfection. Soyons fiers de notre village. Est-ce seulement dans le budget ?

Certains candidats, pendant les élections, dénigraient Sainte-Lucie, un village sans grande ambition, content de demeurer la banlieue pauvre de la région.

Parlant de fierté..

Il y a plus de deux ans un comité a été formé dans le but de sauver l’église. L’évêché avait décidé de la fermer, faute de fidèles, faute de fonds.

Ce comité a formé un Organisme à but non lucratif, (OBNL), (sans droit de distribution de profits). Le Comité du patrimoine Sainte-Lucie-des-Laurentides a travaillé sans relâche à formuler des objectifs, à préparer un plan d’affaire, à étudier l’état du bâtiment, etc. La municipalité avait auparavant déclaré et résolu de supporter le comité, mais de ne pas acquérir l’église, considérant les sommes à investir prohibitives pour le maintien de ce point de repère de Sainte-Lucie.
L’année dernière, la Fabrique a indiqué qu’elle préférait ne pas céder l’église à une OBNL, et décidait de soutenir les dépenses essentielles (chauffage, assurance) jusqu’en juillet 2019.

La Conseil municipal a rencontré la Fabrique en janvier 2019 et le même jour, le CA du Comité du patrimoine Sainte-Lucie-des-Laurentides.

Le Conseil devait prendre une décision, et informer le Comité du patrimoine Sainte-Lucie-des-Laurentides. Mais, depuis ces rencontres, rien.

Question : Madame la mairesse, y aura-t-il bientôt une décision et une transaction concernant l’église ? Le comité a rencontré le Conseil municipal en janvier, et depuis, motus. Est-ce que la municipalité achètera finalement l’église et quels plans sont faits pour l’avenir de ce bâtiment que les citoyens veulent conserver ?

Petite correction

La demande d’injonction uniquement pour les employés par la municipalité a fait suite à deux plaintes et à l’atmosphère décrite à la (CNESST) ( Il y a maintenant trois ans).

Le déneigement de chemins privés, ou la prise de possession de ces chemins.

À la dernière assemblée du Conseil on a soumis une résolution qui ferait de certains chemins privés, et nous présumons que cela permettrait le déneigement (et éventuellement l’entretien) de ces chemins.

Il semble que ces chemins ne soient pas conformes à la réglementation de la municipalité, ce qui empêcherait cette transaction. Le tout petit chemin Champagne est un exemple.



Nous nous demandons pourquoi la municipalité entretiendrait ces chemins. Ils sont privés et on ne peut s’empêcher de penser que cette décision serait une entourloupette pour faire payer la municipalité pour leur entretien. Qu’ils demeurent propriétés privées et à la charge des propriétaires ! Ou bien la municipalité pourrait en faire une source de revenus par des contrats d’entretien de ces chemins privés ?


La convention collective, un mal nécessaire, ou une nécessité ?

Le municipalité essaie de garder un personnel « temporaire », suite à l’absence maladie, burn-out, repos, etc. de plusieurs membres du personnel de la municipalité. Nous sommes une très petite municipalité et les nouvelles courent vite. Des rumeurs de relations de travail pénibles n’aident pas. Nous ne reviendrons pas sur les raisons réelles ou irréelles de ces absences, mais nous ne pouvons que constater que les conventions collectives des employés municipaux sont très strictes et doivent être respectées, sous peine de griefs sévères. Il faut donc lire les conventions collectives au moins une fois avant de prendre ou d’annoncer quelque décision sur la gestion du personnel. Compte tenu du fait que les élus changent tous les deux ou cinq ans, seule une convention solide protège souvent les employés d’être maltraités.

Le terrain « des Italiens »

L’année dernière il y avait urgence de prendre possession de ce terrain qui rapportait environ 1200 $ de taxes à la municipalité. On ne se pouvait plus d’enthousiasme parce que les « Italiens avaient offert de céder ce terrain à Sainte-Lucie-des-Laurentides.

Question : Madame la mairesse, où en sommes-nous dans ce dossier ? Avons-nous préparé un plan d’exploitation, et si oui, verrons-nous ce plan bientôt ?

Le terrain de « baseball »

Une transaction entre la municipalité et un particulier devait avoir lieu, et, à moins que notre mémoire nous manque, le nouveau propriétaire devait commencer à construire dès l’automne 2018.

Question : Madame la mairesse, où en sommes-nous dans cette transaction ? A-t-elle eu lieu et si oui, où en sont les travaux ? Si elle n’a pas eu lieu, ce terrain devrait être remis dans l’inventaire de la municipalité, ou offert le plus tôt possible au plus offrant. À notre connaissance il y a un droit de passage entre le Chemin des Hauteurs et ce terrain, ce qui en fait une propriété intéressante.
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