Les Yeux de Sainte-Lucie, mai 2019

Les Yeux de Sainte-Lucie, Vol. 1, mai 2019

Nouveau D.G., encore !

La municipalité s’est enrichie d’un nouveau D.G. (par intérim), monsieur Pierre Charron, que nous avons eu le plaisir de rencontrer. Il semble jouir d’une grande expérience et nous lui souhaitons un séjour agréable et « paisible » chez nous.

La décision d’embaucher Monsieur Charron fut apparemment prise avant même que le délai des candidatures ait expiré. En fait, il aurait resté pas moins de quinze jours avant l’expiration de cette période de candidature annoncée publiquement. La compétence de monsieur Charron a probablement éclaté de façon telle que les élus n’ont pas cru bon de vérifier si d’autres candidats auraient pu être autant ou plus compétents. On ne le saura jamais, mais peut-être frise–t’on l’illégalité.

Retard de la séance du Conseil

La Séance du Conseil du 13 mai débuté puis a été suspendue puis reprise après que la mairesse s’est aperçue qu’il manquait un item à l’ordre du jour, et pas le moindre. Nous avons finalement eut droit à une résolution du Conseil concernant l’achat de l’église par la Municipalité. À la suite de pressions légères et assidues, la municipalité fera une offre, (elle a le premier droit de refus, selon un protocole avec les évêchés du Québec), pour l’achat de l’Église. Il a été convenu que la municipalité contribuera à l’entretien de l’église et que l’OBNL « Comité du patrimoine de Sainte-Lucie-des-Laurentides » se chargera de sa rentabilité.
Usine de cannabis

Nous avons un grave problème de conscience ! Il semble, ou peut-être n’est seulement qu’un pétard mouillé, qu’un groupe commercial ait acheté un très grand terrain, dans la proximité du Rang 2, pour y construire une usine/serre de production de cannabis, pour usage médical, nous dit-on. On nous dit aussi que le projet pourrait impliquer éventuellement une dizaine de serres employant des centaines de personnes. Un rêve pour certaines personnes, un cauchemar pour d’autres.

Voici le dilemme.
Il existe deux catégories de citoyens à Sainte-Lucie-des-Laurentides. Ceux qui veulent demeurer des touristes ou villégiateurs, et ceux qui veulent voir ce minuscule village « type Curé Labelle, Pays d’en Haut » devenir une « grande ville ».

Doit-on choisir ? Nous pensons que oui. Ou bien on exploite le côté champêtre, le respect de nos montagnes, de nos forêts, de notre patrimoine, en favorisant les petits commerces artisanaux, restaurants, boutiques, événements locaux. Ou bien on favorise le développement à tout prix, détruisant nos montagnes à même des excavations sauvages, des coupes à blanc, des transports jour et nuit de produits par camions qui défoncent nos routes. Nous ne pouvons pas avoir l’un et l’autre. C’est à nous de décider ce que nous voulons. Une belle petite municipalité tranquille, propre et prospère, ou un développement à la « Boulevard Taschereau ».

Durant la séance du Conseil on ne semblait pas trop savoir si on pouvait ou non empêcher un tel projet. Soit par règlement de zonage ou autre. L’endroit semble être zoné agricole, et une entourloupette ferait de cette industrie une affaire « agricole », même si la terre ne produisait rien, toute la production médicale étant fabriquée à l’intérieur des serres.

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